Depuis 1974 l’ONU (Organisation des Nations Unies) soutient le développement de la spiruline en tant que meilleure nourriture du futur. De ce fait, en raison de son profil nutritionnel inédit, la spiruline a été officiellement retenue par les scientifiques de la NASA et de l’ESA (Agence Spatiale Européenne) comme aliment alternatif des astronautes.
L’OMS a créé l’IIMSAM, un service intergouvernemental pour l’usage de la spiruline contre la malnutrition, elle a obtenu en 2005 la reconnaissance officielle de l’instance. Cette dernière a évalué que 17,5 grammes de spiruline permettraient de nourrir une personne de 70 kg et 5 grammes pour un enfant.
De plus, la spiruline détient des vertus écologiques qui ont un impact positif sur l’environnement.
Elle est capable de produire plus de 16 tonnes d’oxygène, par hectare et par an, et de capter le dioxyde de carbone de l’air jusqu’à 40 tonnes par hectare et par an. C’est 10 fois plus qu’un arbre dans les mêmes conditions. Elle lutte contre la pollution grâce à ce rééquilibre des gaz dans l‘air.
De surcroît, la spiruline se reproduit dans des bassins, mais elle exige beaucoup moins d’eau que d’autres aliments (animal ou végétal) par kilo de protéines produites par hectare, les sols fertiles ne sont donc pas utilisés et elle produit de surcroît beaucoup plus de protéines végétales que le soja par exemple (20 fois plus à l’hectare). Enfin la spiruline est totalement exempte de pesticides ou de produits chimiques néfastes pour l’environnement.